Si vous avez des petits boutons rouges, éventuellement accompagnés de démangeaisons après vous être exposé au soleil, vous faites peut-être une lucite estivale, une allergie au soleil.
Une allergie due à une exposition trop soudaine au soleil
Cette réaction allergique fréquente concerne 10 à 20% de la population française et principalement les femmes de 20 à 30 ans. Elle se manifeste lors d’une exposition prolongée au soleil ou aux UV d’une cabine à bronzer, après une longue période pendant laquelle la peau n’a pas été en contact avec les UV. Tous les types de peau peuvent être touchés, même si les plus sensibles restent les peaux claires.
S’en prémunir
Pour éviter la lucite, s’exposer progressivement au soleil et bannir la tranche horaire où le soleil est à son zénith constituent de bonnes solutions. Il faut également renouveler sa protection solaire toutes les deux heures. Bien avant les vacances, il est possible d’augmenter sa consommation de bêtacarotène et, si vous savez que vous avez une sensibilité au soleil, vous pouvez opter pour une cure d’UV médicaux, prescrite et effectuée chez un dermatologue pendant une période de deux mois avant les premiers beaux jours.
Y remédier
Si la lucite n’est pas grave, elle peut être handicapante pour profiter des vacances d’été, d’autant qu’il faut généralement attendre dix jours pour voir l’éruption disparaître et ce en évitant de s’exposer de nouveau au soleil. Par ailleurs, les poussées peuvent se produire pendant plusieurs années… même si la plupart du temps, la lucite estivale guérit définitivement et spontanément. Cette allergie se traite par la prise d’antihistaminiques et l’application sur la peau de corticoïdes. Ces médicaments doivent faire l’objet d’une prescription médicale.
Sophie de Duiéry
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