Paracétamol, ibuprofène, aspirine… ces médicaments d’usage courant devraient disparaître des rayons en libre-service des pharmacies Françaises.
L'Agence nationale de sécurité du médicament, l’ANSM, souhaite faire passer ces produits derrière le comptoir de toutes les pharmacies dès 2020 pour que le pharmacien puisse tenir son rôle de conseil. L’objectif : en sécuriser l’utilisation, grâce à une meilleure information.
L’ANSM estime en effet que ces produits sans ordonnance sont souvent mal dosés par les patients, qui ne perçoivent pas suffisamment les dangers d’une surconsommation.
Des risques de surdosage
Problèmes gastriques, reinaux, hépatiques… la liste des risques et conséquences graves qui peuvent résulter d’une mauvaise utilisation est longue.
En attendant de constater le degré d’efficacité de la mesure, l’Agence espère qu’elle permettra de mieux cibler le médicament à choisir selon le type de douleur et de rendre ces produits moins anodins.
Le conseil des pharmaciens, rôle central
Un médicament comme le paracétamol ne doit pas être pris en auto-médication plus de 3 jours en cas de fièvre, et 5 jours en cas de douleur, et la dose journalière ne doit généralement pas dépasser 3 grammes, en aucun cas 4 grammes.
A.Liarsou
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