L’endométriose, qui touche plus de deux millions de femmes en âge de procréer en France, reste une maladie difficile à diagnostiquer. La Haute Autorité de Santé (HAS) cherche à harmoniser les pratiques médicales pour améliorer la prise en charge des patientes et réduire les disparités sur le territoire.
Jusqu’ici, le parcours diagnostique repose sur plusieurs étapes : un examen clinique par un généraliste ou une sage-femme, suivi d’une échographie endovaginale lorsque des symptômes sont identifiés. En cas de doute, une IRM pelvienne est préconisée, parfois accompagnée d’examens complémentaires tels que l’échoendoscopie rectale ou le coloscanner en vue d’une éventuelle opération chirurgicale.
Un test salivaire, actuellement en phase d’expérimentation, pourrait bientôt révolutionner la stratégie diagnostique, bien qu’il ne soit pas encore intégré aux recommandations officielles.
Enfin, la HAS insiste sur l’importance du "savoir-être" médical : les praticiens doivent veiller au confort des patientes, limiter leur anxiété et respecter leur intimité. Avec ces nouvelles recommandations, l’objectif est clair : offrir aux femmes atteintes d’endométriose un parcours de soins plus structuré, rapide et respectueux.
Sophie de Duiéry
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