Cela fait maintenant plusieurs semaines que le variant Omicron sévit sur l’Europe et désormais, plusieurs études scientifiques tendent à montrer que celui-ci serait moins dangereux que le précédent variant Delta.
Trois fois moins de risque de forme grave
Ces données nous viennent du Royaume-Uni ou selon l’Agence sanitaire, le risque de faire une forme grave avec Omicron est trois fois plus faible qu’avec Delta. Autre bonne nouvelle, les durées d’hospitalisation sont raccourcies et les patients ont généralement besoin de moins d’assistance respiratoire.
Un variant très contagieux, source de blocages économiques
Pour autant, il n’est pas question de relâcher la vigilance puisque Omicron est beaucoup plus contagieux que les autres variants présents jusqu’alors et que le pic épidémique de ce variant n’est pas encore atteint en France, alors même que le pays enregistre chaque jour plus de deux cents mille contaminations. Ces taux records d’infections entraînent bien évidemment des problèmes économiques et un manque de main-d’œuvre dans tous les secteurs d’activité. C’est la raison pour laquelle le gouvernement français a assoupli certaines règles concernant le temps d’isolement pour les personnes malades et les cas contacts.
La vaccination et les gestes barrières, toujours nos meilleures armes
Omicron est devenu dominant dans notre pays avec une vitesse de propagation fulgurante. Aussi, les mesures barrières doivent plus que jamais être respectées et renforcées. L’hôpital étant déjà saturé, aujourd’hui même une minime augmentation des entrées a des répercussions très graves sur la possibilité de soigner les malades du Covid et compromet aussi le soin dispensé pour les autres affections.
Le rappel du vaccin divise par 10 la probabilité d'hospitalisation
Enfin, l’efficacité de la vaccination contre les formes graves de Covid-19 serait d’environ 88 % avec trois doses, ce qui divise la probabilité d’un séjour à l’hôpital suite à une infection par le Covid par 10, une dernière nouvelle qui encourage à maintenir le vaccin et à en rapprocher les injections pour plus de sécurité collective.
Philippe Mercier
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