Le problème de l’hépatite C réside non seulement dans la maladie elle-même et ses conséquences, mais aussi dans le fait qu’elle passe souvent inaperçue.
En France, 232 000 personnes en sont atteintes, mais pas forcément identifiées, environ la moitié ignorent leur pathologie. Le diagnostic repose sur des tests biologiques par prélèvement sanguin, mais il existe aussi depuis un certain temps des tests rapides d’orientation diagnotique, ou TROD, simples à utiliser, donnant rapidement un résultat et pouvant être utilisés en dehors de structures dédiées. Dans la continuité du Plan national de lutte contre les hépatites A et C, la Haute autorité de santé, la HAS, vient de rendre un avis favorable au sujet de ces tests rapides, après en avoir analysé les performances. Cet avis s’accompagne de recommandations notamment sur leur place dans la stratégie de dépistage de l’hépatite C.
Elle a par exemple défini les populations à cibles en priorité, principalement celles qui présentent des risques et se trouvent isolées ou éloignées du système de soins, les usagers de drogues ou autres personnes marginalisées insuffisamment dépistées. L’utilisation des TROD sera donc encadrée et un suivi des personnes ainsi dépistées mis en place, car pour la HAS les TROD ne peuvent se substituer aux tests de référence Elisa sur prélèvement veineux.
Sources : HAS.
C.Sicard
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