Les médecins de l'hôpital public feront grève dès ce lundi et pendant trois jours pour dénoncer le manque d'attractivité de leur profession et réclamer une revalorisation des gardes de nuit et de week-end. Le mouvement devrait toutefois faiblement perturber les soins.
Les négociations avec le ministère de la Santé sont au point mort depuis mi-mai, malgré des promesses. Deux intersyndicales différentes appellent à la grève, mais les conséquences devraient être limitées pour les patients. Les revendications portent sur la revalorisation des gardes et des mesures pour rendre les salaires plus attractifs.
Actuellement, 30% des postes de médecins hospitaliers sont vacants, ce qui entraîne le recrutement d'intérimaires ou de médecins étrangers. Les syndicats de médecins hospitaliers seront reçus mardi au ministère.
Sophie de Duiéry
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