Oubliée des maladies infectieuses, l'hépatite D n’en est pas moins un virus dangereux, qui peut causer des complications sévères.
L'hépatite D est due à un virus satellite de celui de l’hépatite B, autrement dit, il s'agit d’une co-infection, qui ne touche que les personnes ayant déjà contracté une hépatite B.
Néanmoins, pour les porteurs, cette infection peut causer des cancer du foie souvent mortels.
L’hépatite D, comme l’hépatite B et C, peut devenir chronique
C’est une maladie relativement silencieuse qui peut entraîner un dysfonctionnement du foie sur des mois voire des années après l’infection. De fait, sans phase aiguë, son dépistage est souvent négligé et les professionnels de santé peuvent passer à côté de cette possible infection.
Des chercheurs appellent à un meilleur dépistage
Pour mieux prévenir le risque de cancer mais aussi mieux connaître la prévalence de la maladie et mieux la contrôler. Au moins 15 millions de personnes sont affectés à travers le monde et ces patients ont un risque triplé de développer un cancer du foie par rapport à ceux qui ont seulement une hépatite B, d’après une analyse statistique de la littérature scientifique existante.
Pour rappel, l’hépatite D se transmet selon les mêmes modes que l’hépatite B, par voie cutanée ou sexuelle et l’infection peut être prévenue par la vaccination contre l’hépatite B.
Frank Verain
|