C'est une vérité statistique inéluctable : le nombre de décès va fortement augmenter ces 40 prochaines années en France. L'an dernier, il a déjà atteint un niveau record depuis l'après-guerre, avec une hausse de 7% du nombre de disparus, soit 600.000 morts au total. Un triste phénomène directement imputable au vieillissement de la génération du baby-boom, née entre 1946 et 1973.
Au-delà de persister, cette tendance devrait donc s'accélérer selon l'Ined, l'Institut National d'Etudes Démographiques. Ainsi, les experts estiment à 770.000 le nombre de décès annuels à l'horizon 2050.
L'effet retardateur de l'espérance de vie
Les chercheurs estiment que la longévité des français passera à 88,5 ans en 2060, contre 80,9 en 2007. Une nouvelle donne démographique qui ne fera que retarder de quelques années la disparition programmée des séniors, nés après la guerre, qui auront, incontestablement, vécu plus longtemps et en meilleure santé que leurs aînés.
N.Bourboin
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