En France, la campagne de vaccination contre les papillomavirus (HPV) débute le 2 octobre dans environ 7 000 collèges, visant les élèves de 5e.
Moins de la moitié des adolescents en France ont déjà reçu ce vaccin, tandis qu'en Suède, plus de 80% l'ont fait. Le vaccin est fortement recommandé par le ministère de la Santé pour les garçons et les filles à partir de 11 ans, car il protège contre les HPV responsables de certains cancers (utérus, vagin, pénis, gorge). Malheureusement, des idées fausses circulent, affirmant que le vaccin est inefficace ou provoque des effets secondaires graves. Certains motifs religieux poussent également à la réticence.
En 2010, un cas médiatisé lié à des symptômes semblables à la sclérose en plaques a suscité des inquiétudes, mais la justice a finalement rejeté la plainte. En juillet, un collectif a également appelé à un moratoire, alléguant que les vaccins anti-HPV provoquent une maladie non reconnue, la myofasciite à macrophages.
De plus, de nombreux parents ne sont pas informés de la recommandation de vaccination, selon une étude de 2022 montrant que la moitié des personnes interrogées ne connaissaient pas le vaccin, et une étude de 2015 révélant que la plupart des médecins n'en parlaient pas systématiquement.
Pascal Lemontel
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