Le diabète est une maladie chronique qui doit bénéficier d'un suivi régulier : une prise de sang tous les 3 mois pour doser l'hémoglobine glyquée et pour vérifier que la glycémie est contrôlée. La vie des patients diabétiques est rythmée par cet examen.
Toutefois, le diabète n'est pas qu'une histoire de sucre ; toutes les données scientifiques le confirment. Aujourd'hui, les bénéfices des traitements anti-diabétiques vont au-delà du contrôle glycémique en réduisant les complications liées à la maladie. La Société Francophone du Diabète estime d'ailleurs qu'un accompagnement tout au long de la maladie devrait être systématiquement proposé pour le traitement des diabétiques de type 2.
Quels sont les facteurs de risque ?
Pour nous éclairer sur les facteurs de risque sur lesquels il faut agir, le docteur Martin Carvalho, diabétologue à Marseille, nous explique qu'en premier lieu les spécialistes se focalisent sur le poids, car même une perte modeste (de l'ordre de 5 à 10%) améliore de manière significative le contrôle de la glycémie. Cette perte de poids s'obtient grâce à des mesures hygiéno-diététiques simples passant par une réduction des apports de graisse et de sucre, avec une surveillance de la consommation des sodas sucrés et des boissons alcoolisées. Il est également important de lutter contre la sédentarité par le biais de l'activité physique régulière.
Il faut ensuite surveiller les fonctions cardiaque et rénale et traiter l'hypertension artérielle, si elle est existante. Le cholestérol sera également dosé. Les complications cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité chez les diabétiques de type 2.
Certains facteurs de risque sont désormais mieux contrôlés grâce à de nouvelles molécules, dont certaines limitent la prise de poids et les risques d'hypoglycémie.
Parlez-en avec votre médecin généraliste
Le médecin peut adapter le traitement à chaque cas particulier grâce aux molécules historiques et à celles dernièrement arrivées en pharmacie. Parlez régulièrement avec votre médecin de votre prise en charge thérapeutique car il s'agit d'engager avec lui une discussion autour du traitement le plus adapté que vous êtes prêt à accepter : injectable ou oral par exemple.
Nicolas BOURBOIN
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