Comme annoncé dans notre article en date du 7 septembre, Emmanuel Macron a confirmé lors de sa présentation du plan santé la suppression du concours à la fin de la première année de médecine.
Un principe dépassé
Ce principe de sélection drastique des étudiants n’est plus considéré comme adapté, ne permettant pas de diversifier suffisamment les profils ni de former assez de médecins pour la population.
Ce qui change
Fin du traditionnel QCM, qui mettait en valeur la quantité d’informations retenue par les étudiants pour les évaluer, au détriment de données plus qualitatives. Desormais, d’autres examens seront privilégiés.
Par ailleurs, tous les étudiants inscrits en licence, quelle que soit leur spécialité, pourront rejoindre, après examen de leur dossier, la 2e, 3e ou 4e année du cursus de médecine. L’objectif est d’éviter que des étudiants qui voudraient se réorienter n’en soient dissuadés car ils doivent tout recommencer à zéro.
La fin du numerus clausus entrera concrètement en vigueur pour la rentrée 2020.
Frank Verain
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