Il y a dans la douleur de la bouche comme dans toutes les douleurs une expérience à la fois sensorielle (le corps dans sa chair est atteint) et à la fois une composante émotionnelle désagréable.
La douleur aiguë est responsable d’une peur plus ou moins importante générée par l’inquiétude d’une cause, d’une solution et d’un soulagement. Elle est ainsi tout à la fois, la douleur du corps et de l’esprit. Parfois même la peur fait mal. Ainsi dans la prise en charge de la douleur aiguë, il est essentiel d’accompagner le patient tant sur l’expérience sensorielle qu’émotionnelle.
L’expérience sensorielle désagréable est abolie par l’utilisation de médicaments anesthésiques comme la lidocaïne que le chirurgien-dentiste injecte ou fait appliquer directement sur les muqueuses.
Dans ce cas, c’est toute la conduction nerveuse douloureuse qui est inhibée durant l’acte douloureux ou durant la cicatrisation. Cela peut par ailleurs permettre d’utiliser moins de médicaments antalgiques.
Et puis par d’autres moyens, l’aspect émotionnel peut être amoindri, estompé comme cela est le cas avec des méthodes de distraction ou de dissociation. L’hypnose médicale propose ainsi, par sa capacité à « être là et en même temps ailleurs », d’être émotionnellement moins affecté par un acte médical ou chirurgical.
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D.Gali
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