Un nouveau cas de rémission durable d’un patient atteint du VIH, dix ans après le premier cas confirmé…
Les chercheurs indiquent que le patient, après arrêt de son traitement, n’a pas montré de signe d’atteinte par le virus depuis plus d’un an et demi.
Un donneur très particulier
Concrètement, ces deux patients ont reçu des cellules souches de donneurs porteurs d’une mutation génétique empêchant le virus de s’installer dans (les cellules de) l’organisme, une mutation du gène CCR5 qui ne concerne que 1% de la population mondiale.
Ce deuxième cas tend à conforter les médecins dans l’idée que la méthode est efficace et que la guérison est possible : cette mutation résistante au virus du sida permet de prévenir la réapparition du VIH après la chimiothérapie…
Pas une option viable
Néanmoins, la transplantation de moelle osseuse ne fait pas tout à elle seule et surtout cette technique mise en œuvre n’est toutefois pas reproductible pour le plus grand nombre, Les chercheurs devront comprendre quelle part de la transplantation fait la différence pour permettre au patient d’arrêter les médicaments antiviraux.
Pascal Lemontel
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