Vous vous être réveillé plusieurs fois ou plusieurs nuits consécutives avec un bras engourdi paralysé, des fourmillements et une sensation douloureuse quand la sensibilité revient, alors peut être souffrez vous d’un syndrome du canal carpien ?
C’est une compression du nerf médian au niveau du poignet qui touche plus particulièrement les femmes après 40 ans et qui est localise au niveau du pouce et des deux premiers doigts avec des irradiations possibles jusqu’à l’épaule. Ce phénomène se manifeste quand les tissus autour du nerf sont inflammés, gonflés soit par des rétentions d’eau qui apparaissent avant les règles ou en cas de traumatismes dans les gestes professionnels comme chez les personnes faisant des mouvements répétitifs, de force ou manipulant des objets vibrants. Certaines activités de loisirs telles que le jardinage, le golf ou même l’utilisation intensive de votre souris d’ordinateur peuvent être des gestes favorisants.
Pour remédier à ce syndrome du canal carpien, le repos suffit souvent mais pour plus d’efficacité l’application de glace peut être envisagée. Attention de ne pas l’appliquer directement sur la peau qui pourrait vous provoquer des brulures, pensez à intercaler une serviette éponge entre votre pack de glace et votre peau ! Vous pouvez y associer des étirements et des bains alternés.
Si les symptômes s’aggravent avec une perte de la force musculaire et des difficultés à saisir des objets, votre médecin pourra vous prescrire un électromyogramme pour confirmer la pathologie. Les médicaments antidouleur et anti-inflammatoires sont souvent inefficaces. Seules les infiltrations de cortisone ont montré leurs bienfaits dans certains cas.
Dans les cas les plus invalidants du syndrome du canal carpien, le chirurgien peut envisager une intervention chirurgicale pour libérer le nerf. C’est une intervention qui se fait en médecine ambulatoire avec une anesthésie locale dans la plupart des cas.
Bien souvent, le port d’une attèle de repos suffira à vous soulager. En cas de doute n’hésitez pas à en parler à votre généraliste.
Virginie LOISEL |