Selon l’OMS, la résistance aux antibiotiques atteint désormais des niveaux dangereusement élevés dans toutes les régions du monde.
De nouveaux mécanismes de résistance
C’est bien le mésusage des antibiotiques (prescription inutile, pression des patients…) qui accélère le processus de résistance. Lorsqu’un antibiotique n’est plus utilisé, la résistance disparaît. De nouveaux mécanismes de résistance apparaissent et se propagent dans le monde entier, compromettant notre capacité à traiter les maladies infectieuses courantes.
Une perte d’efficacité
Pour un nombre croissant d’infections, comme la pneumonie, la tuberculose, la septicémie et la gonorrhée et les maladies d’origine alimentaire, le traitement devient plus difficile, voire impossible parfois, du fait de la perte d’efficacité des antibiotiques.
Des comportements à risque
Il persiste cependant des comportements à risque non négligeables notamment chez les jeunes. 1 français sur 6 a déjà demandé à son médecin un traitement antibiotique alors qu’il n’était pas proposé par ce dernier. Alain Coulomb, président de Coopération santé, insiste sur « la nécessité de renforcer l’éducation des patients par le médecin et par le pharmacien.
Plus d’infos sur http://www.cooperation-sante.fr
Didier Galibert
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