Selon l’étude d’IFOP Santé pour Mylan de nombreuses idées reçues persistent aujourd’hui sur la perception des Français vis-à-vis de la vitamine D.
Connaître les populations à risque
Les nourrissons, les femmes enceintes, certaines femmes ménopausées et les personnes âgées constituent des populations qui ont des besoins en vitamine D plus importants. Un déficit peut favoriser chez ces populations à risque une hypocalcémie néonatale, la survenue d’une ostéoporose ou encore une sarcopénie (réduction de la masse et de la vigueur des muscles). En cas de déficit important, un risque de maladies liées à un défaut d’accumulation des éléments minéraux au niveau du squelette peut apparaître tel le rachitisme chez l’enfant.
L’importance de prévenir tout déficit
Ces populations à risque sont généralement suivies par des professionnels de santé et reçoivent donc à priori une meilleure information concernant l’importance de prévenir tout déficit en vitamine D. C’est ce que confirme l’étude IFOP Santé qui montre que 38% des femmes et 44% des plus de 75 ans déclarent bien connaître la vitamine D.
Un manque de connaissance
Au contraire, 65% des hommes interrogés déclarent ne pas savoir quel est le rôle de la vitamine D dans notre corps. 23% d’entre eux pensent même qu’elle n’est pas essentielle au bon fonctionnement de notre organisme. Il est possible que ce manque de connaissances participe à entretenir le déficit en vitamine D de la population française.
Didier Galibert
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