C'est une étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention class qui l'affirme: Les femmes travaillant de nuit auraient 19 % de risques supplémentaires d'être victimes d’un cancer que celles ayant des activités en "heures traditionnelles".
Une analyse des études internationales qui porte sur 3,9 millions de femmes
La synthèse de l'analyse de 61 études réalisées sur près de 4 millions de femmes vivant en Europe, aux États-Unis, en Australie, en Asie et ayant travaillé de nuit sur le long terme, précisent même les 11 types de risques cancéreux associés, en tête: 41% de risque pour les cancers de la peau, 30% pour les tumeurs du sein, et le cancer gastro-intestinal pour 18 %.
Dureté du travail et fréquence des examens de dépistage
Les auteurs de ces analyses indiquent que ces chiffres s'expliquent par la dureté du travail de nuit mais également parce que les femmes sont plus généralement soumises à des examens de dépistage.
Anthony Bourdain
|