Une étude Française publiée dans la revue Osteoporosis International en février 2017 a analysé l’impact de l’association calcium-vitamine D contenus dans les produits laitiers sur la prévention des fractures liées à l’ostéoporose.
L’objectif de cette étude est d’estimer les impacts en termes de santé publique et économique d’apports en calcium et vitamines D conformes aux recommandations sous forme de produits laitiers (soit + 2 produits laitiers enrichis en vitamine D), chez les plus de 60 ans pendant un an.
Cette étude a démontré que dans la population française des plus de 60 ans, la consommation adéquate de calcium et de vitamine D sous forme de produits laitiers enrichis en vitamine D pendant un an se traduirait par :
. Des fractures de hanche évitées dont 10 500 (8 000 et 2 500 chez les femmes et les hommes respectivement) l’année de l’intervention pour un coût d’hospitalisation de 126 millions d’euros. 8 900 (7 000 et 1 900) dans les années qui suivent. Ceci est lié au fait que le risque de récidive est très élevé chez les sujets qui ont déjà eu une fracture.
. Et au total 65 000 fractures (de toutes localisations) évitées ainsi que 28 000 années de vie gagnées du fait des fractures évitées et 1,235 milliards d’euros économisés. Ces chiffres concernent une intervention d’une durée d’un an. Si elle est poursuivie, le bénéfice serait augmenté dans des proportions comparables.
L’ostéoporose et ses conséquences, les fractures notamment, posent donc un problème de santé publique, tant que sur le plan humain qu’économique, qui justifie des mesures de prévention, parmi lesquelles la prévention nutritionnelle.
D.Galibert
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