En France, le nombre de mélanomes (la forme la plus agressive des cancers cutanés) a triplé entre 1980 et 2005 : 9 780 nouveaux cas et 1 620 décès ont été dénombrés par les réseaux de l’Institut national de veille sanitaires (InVs).
Le syndicat des dermatologues (SNDV) avait réclamé leur interdiction en janvier 2015 en mettant en avant les risques sanitaires. C’est maintenant au tour du Sénat de voter dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 septembre leur arrêt contre l’avis du gouvernement. Tout en reconnaissant le risque de cancer de la peau, Marisol Touraine privilégie pour sa part des mesures d’encadrement et une interdiction aux mineurs. Les parlementaires, quant à eux, invoquent « leur rôle nocif scientifiquement établi » dans l’apparition des cancers de la peau pour interdire les cabines UV.
Si ce vote a fait ressurgir la colère des professionnels du secteur qui se mobilise face à cette menace pour leur activité, en l’absence de réglementation stricte, le vote de cette interdiction permet de sensibiliser une grande partie de la population à l’utilisation de ces cabines à bronzer qui est un véritable problème de santé publique.
D.Gali
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