Selon une étude publiée cette semaine dans The Lancet Respiratory Medicine, une simple prise de sang pourrait nous aider à trouver la meilleure méthode pour arrêter de fumer.
Cette étude, réalisée sur 1 246 personnes, par des chercheurs de Pennsylvanie vise a identifier les différents rythmes de métabolisme des fumeurs pour absorber la nicotine. Cela entraîne des différences dans la capacité à arrêter de fumer, dont les conclusions scientifiques suggèrent d'adapter les traitements selon la vitesse de métabolisation des fumeurs.
Le fumeur est en manque de nicotine lorsque le niveau de celle-ci baisse dans son organisme. Quelqu’un dont l’organisme métabolise rapidement la nicotine aura donc a priori plus de mal à s’en sevrer.
Selon le Pr Caryn Lerman, codirectrice de l’étude, «Ces découvertes montrent que l’élaboration d’un traitement personnalisé, basé sur la vitesse avec laquelle chaque fumeur métabolise la nicotine pourrait s’imposer comme une stratégie clinique viable pour aider individuellement les fumeurs à opter pour la méthode d’arrêt de la cigarette la plus efficace pour eux» et cela sur la simple base d'une prise de sang.
A.Bourdain
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