Depuis le début de l’année 2020, la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19 a eu un impact sur l’activité de prélèvement et de greffe d’organes en France.
Soutenir la poursuite de l’activité
Dès les premiers signes de l’arrivée d’une seconde vague épidémique, l’Agence de la biomédecine a diffusé des recommandations, afin de soutenir la poursuite de l’activité de prélèvement et de greffe pour tous les organes, y compris le rein. Elle a ainsi entendu tirer parti de l’expérience acquise au cours de la première vague, ainsi que de l’évolution des connaissances sur le virus.
Une baisse par rapport à l’année précédente
Au 30 novembre 2020, l’activité de greffes tous organes confondus a ainsi connu une baisse de -25% par rapport à celle observée sur les 11 premiers mois de l’année 2019. Dans le cas des greffes rénales, l’activité a connu, sur la même période, une baisse de -29%. Il est à noter que l’activité de greffe rénale, transitoirement suspendue en raison de l’épidémie COVID-19, a pu reprendre à la Guadeloupe.
Un suivi rapproché de la situation
L’agence de la biomédecine et le ministère des solidarités et de la santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences du ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché de la situation et sont aux côtés des équipes hospitalières. Celles-ci continuent à se mobiliser dans cette période exceptionnelle et à effectuer des prélèvements afin de permettre la réalisation des greffes.
Didier Galibert
|