Une étude française vient de tordre le cou à certaines idées reçues : selon les conclusions de cette recherche, les tampons bio et les coupes menstruelles ne permettent pas davantage d'éviter le syndrome du choc toxique que les tampons classiques !
Changer de tampon toutes les quatre à huit heures
Le syndrome du choc toxique pendant les règles est une affection rare mais qui peut être mortelle. Toutes les protections hygiéniques internes exposent à un risque de choc toxique, que l’on peut limiter grâce à de bonnes pratiques d’hygiène, comme changer de tampon régulièrement.
Pour cette étude, les chercheurs lyonnais ont testé en laboratoire onze types de tampons et quatre coupes menstruelles, afin d'examiner leur effet sur le développement du staphylocoque doré, bactérie à l’origine du choc toxique.
Résultats ?
Le type de tampon ne fait pas de différence. Toutefois le Pr Gérard Lina, co-auteur de l'étude, explique « que l’espace entre les fibres qui contribue à l’apport d’air dans le vagin représente le site majeur de croissance du staphylocoque doré ».
Les coupes menstruelles, elles, seraient encore plus propices au développement de bactéries que les tampons.
Valérie Karache
|