"Le dépistage organisé du cancer du sein a baissé de façon historique ces derniers mois". C'est un cri d'alarme que pousse le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). L'an dernier, seulement 52% des femmes de 50 à 74 ans, concernées par l'examen, s'y sont rendues !
Des françaises qui doutent ?
Le programme national de dépistage a été arrosé par plusieurs controverses remettant en cause son efficacité et pointant du doigt le risque de faux positifs. "Il peut y avoir des gens qui doutent, mais nous, on ne doute pas" affirme le professeur Nisand, président du CNGOF. Les spécialistes déplorent des diagnostics souvent tardifs quand un dépistage précoce aurait permis une meilleure prise en charge, optimisant le traitement et les chances de guérison.
Conséquence : les gynécologues voient de plus en plus arriver des patientes porteuses de tumeurs plus développées qu'auparavant. Rappelons que le cancer du sein reste la première cause de mortalité chez la femme.
N.Bourboin
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