En France, 200 000 personnes vivent avec le virus de l’hépatite C mais seulement environ 100 000 le savent. De ce fait l’épidémie reste difficile à contrôler. Dépister est donc la première étape ! Au terme de 3 ans de combat et de négociations, AIDES pourra enfin, d’ici la fin de l’année, proposer des tests rapides de l’hépatite C sur les actions de terrain. AIDES se félicite de cette avancée, mais déplore le retard considérable pris par les pouvoirs publics dans la mise à disposition par les pouvoirs publics dans la mise à disposition de ce nouvel outil.
Depuis décembre 2015, la loi autorise les associations comme AIDES à pratiquer des tests rapides de l’hépatite C (ou TROD VHC). Mais dans les faits, les décrets d’application n’ont été publiés qu’en juillet 2016, retardant le déploiement opérationnel de cette nouvelle offre de dépistage. Les habilitations devraient enfin être délivrées par les Agences régionales de santé dans les semaines à venir. « Nous allons enfin pouvoir aller à la rencontre des publics les plus exposés et leur proposer un dépistage de l’hépatite C », explique Aurélien Beaucamp, président de AIDES. « C’est une très bonne nouvelle car ces tests rapides vont nous permettre d’intégrer ce dépistage directement dans le quotidien des personnes. »
Mais dépister ne suffit pas : il faut maintenant que tous les malades aient accès à des traitements efficaces. AIDES rappelle que nous ne pourrons mettre fin à cette épidémie sans la combinaison d’une offre de dépistage adaptée aux besoins des personnes et d’un accès véritablement universel aux traitements.
D.Galibert
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