En France l’accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de handicap acquis et la deuxième cause de démence, avec 130.000 nouveaux AVC par an. Une performance lamentable due très majoritairement à l’hypertension artérielle. Mais il y a place pour d’autres causes : la fibrillation auriculaire (contractions désordonnées des oreillettes cardiaques).
La fibrillation auriculaire est une maladie de l’âge largement favorisée par l’hypertension artérielle. Les personnes atteintes de fibrillation auriculaire (1% de la population) ont finalement 5 fois plus de risque d’AVC que celles indemnes de ce trouble du rythme cardiaque. A l’occasion de la journée mondiale contre l’AVC le 29 octobre, le laboratoire Bayer met-il à disposition du public un site dédié : www.faattention.com.
Les traitements sont plus ou moins efficaces ; le risque d’AVC persiste avec l’obligation pour l’entourage de savoir réagir au petit caillot qui va boucher une artère cérébrale et entraîner une asphyxie (ischémie) locale. Les signes sont visibles mais parfois discrets : bafouillage, malaise, drôle de grimace, maladresse d’un membre. L’alerte est impérative avec l’appel au 15 qui saura vous guider. Il s’agit d’éviter les 33.000 décès dans le mois qui suit ces AVC, et bien sûr leur très long cortège de séquelles.
S.Duméry
|