Les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) sont fréquentes ; elle s’observent en restauration collective, dans les établissements accueillant un public nombreux : centres de séminaires, hôtellerie-restauration bien sûr… Et colonies de vacances. En France, le décès d’un jeune enfant à Ascou (Ariège) a créé un choc.
Peut-on mourir aujourd’hui d’une infection digestive ?
Hélas oui. Ces infections ont été de tout temps la première cause de décès de l’humanité. C’est la maîtrise de la potabilité de l’eau et de la chaîne du froid alimentaire (réfrigérateurs) qui ont quasi éliminé ce risque dans les pays développés. Mais il persiste, car la perfection sécuritaire n’existe pas.
Un évènement climatique dépasse-t-il la capacité des équipements techniques ? La diffusion des germes fécaux en particulier rend l’eau dangereuse. Des épidémies à microbes comme l’Escherichia coli producteur de shigatoxines (STEC) ne sont pas exceptionnelle et le choléra refait surface régulièrement.
Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) donne sa liste des périls infectieux communautaires et les conseils d’hygiène à respecter scrupuleusement.
S.Duméry
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