Un homme est décédé de la rage dans un hôpital d’Île-de-France jeudi 3 avril. Le patient avait contracté la rage lors d'un séjour au Mali. Dès que la maladie a été diagnostiqué par les services médicaux francilien, le ministère des affaires sociales et de la santé a mandaté les autorités sanitaires pour mettre en place toutes les mesures nécessaires. Principalement l’identification des tiers en contact avec le patient.
Dans un communiqué le ministère expliquait n'avoir constaté aucune contagion chez d'autres personnes. Par mesure de précaution, la famille du patient et le personnel en charge du malade ont été placés dans un centre antirabique (centre spécialisé dans le traitement de la rage).
La rage est une maladie qui se transmets par la morsure d'animaux contaminés. Elle se caractérise par une agressivité anormale chez l'animal ainsi qu'une hyper-salivation accompagné de convulsion des muscles du visage. Dès lors qu'un humain est touché par la rage, il est ainsi atteint de symptômes du même types : convulsion, insomnie, anxiété, trouble du comportement. Plus spécifiquement chez l'homme se développe aussi l'hydrophobie (peur de l'eau). La vision du liquide lui donnant une peur disproportionnée et son contact des sensations de brûlures. Dès l'apparition de ces symptômes il reste moins de dix jours à vivre au corps contaminé.
En France la rage chez l'homme est totalement éradiquée depuis l’apparition des vaccins. L’apparition de la rage dans l'hexagone est donc un fait rarissime puisque le dernier cas de rage avait été observé en 1924 !
A l'échelle mondiale la rage serait à l'origine de plus de 50.000 morts chaque année. Les vaccins antirabiques ne sont reçu que par 17 millions de personnes, principalement dans les pays riches.
R.Delvolve
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